Ma démarche
Ma formation me permet d’aborder de nombreux sujets en tant que directeur artistique, non pas grâce à une connaissance infuse dans tous les domaines, mais par une méthode dans mon travail. J’accorde du temps à l’étape la plus importante, soit l’élaboration du concept avec le client. Commence alors une vaste exploration de l’inconnu qui demeure un moment sensible, et peut-être assimilé à des craintes ou une non maîtrise du sujet. Mais comment ne pas arpenter cette voie ?
La validation ! Déjà ?
Oui, car chaque idée, dessin, rought, brouillon, doit être sujet à validation avec l’équipe, afin de verrouiller progressivement les clefs de la réussite.
Savoir rebrousser chemin ? Bien sûr !
La capacité à visualiser le produit avant sa mise en production ou sa finalisation, permet bien souvent d’éviter les déboires de découvrir l’erreur à ce moment, et permet de pouvoir emprunter une autre voie si nécéssaire. La projection sur différents supports est aussi l’une des armes favorites du DA. « Identification du secteur« , « Analyse du marché« , « Réflexion stratégique transversale« , des termes nécessaires et qui font mouche lors des réunions, mais qui doivent garder leurs sens tout au long du processus de fabrication. Oui car l’image flatte très facilement l’œil jusqu’à nous faire oublier l’essence même du concept. La finalité étant une adéquation parfaite entre la beauté graphique et le sens intrinsèque du message.
C’est tout ? Non !
Il faut garder à l’esprit ce qui nourrit un DA, « la sensibilité » propre à chacun, « le hasard« , oui je ne crains pas de le dire, l’exposition visitée la veille de Michelangelo Merisi plus connu sous le nom de Caravage, la dernière pub de Michel GONDRY, ou encore un plongeon dans le monde frénétique de Black Sabbath…
Un petit résumé ? Oui !
Dialoguer, imaginer, développer et finaliser, sont 4 étapes essentielles lorsque j’aborde les projets. Passionné par le design et l’image, j’ai participé à la création de films TV et cinéma dans le secteur du film d’animation, un cercle propice à l’imaginaire. J’ai été confronté comme mes collègues à une remise en question systématique à chaque début de production. Les projets étaient toujours différents artistiquement et techniquement, nous ramenant constamment à l’idée que nous étions des novices. Mais au fond, c’est ce qui nous motivait et maintenait notre soif de création en éveil.